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Le blog d'AZIMUT ENDURO

VTT : Les chemins de Compostelle 2/3

13 Octobre 2009 , Rédigé par Azimut Enduro Publié dans #Balades passées

Lundredi 3ème jour

 

Départ du SAUVAGE dans les nuages, des chemins larges et beaux comme on aimerait bien en avoir jusqu’au bout. Après un magnifique chemin que certains prendront beaucoup plus tard (voir ci-dessous) petit déjeuner au bistrot du village St Alban de …., compostage de créanciale (bin oui c’est 1 bistrot), accueil chaleureux. Entre temps 3 d’entre nous entrainés par une descente très agréable sur le bitume (je vous rappelle que nous sommes venus faire du VTT) nous ont lâchés. Sans vouloir faire de la délation je donnerai uniquement cette information : ils sont au nord du Nord. Cela s’appelle une cartouche du point de vue de Balou ou alors d’une pichonnerie pour d’autres. Finalité : 10 kms de bitume pour rien !

 

Ensuite sur la route, traversée du village Chasse de Perre, petit arrêt ravitaillement, eau claire. Nous sommes interpellés par 2 locaux au 1er étage de leur maison qui nous ont proposé un p’tit coup de rouge que nous avons refusés bien évidemment. Ils étaient un peu fumés mais pour eux et pour eux seuls qui ne croyaient pas que nous étions du Nord, nous avons entamé à leur demande un p’tit Quinquin dont ils se souviendront, je peux vous l’assurer. Au bout du village superbe chapelle où nous avons laissé un petit écrit sur le livre dédié à cela.

 

Arrivée au bar « chez Régine » bistrot sympathique et local. Régine 75 ans, 50 mille pèlerins sur quelques années nous offre la table où Béa et Daniel nous ont encore chouchoutés. Je ne vous parle pas des carottes râpées !

Nous sommes dans un trou perdu comme pratiquement la région mais qu’est-ce que c’est beau.

 

Ensuite AUBRAC s’offre à nous. Logiquement Balou nous a promis une tarte aux myrtilles au restaurant « Chez Germaine ». Malheureusement le groupe s’est quelque peu disloqué, les premiers sont devant et les derniers derrière (mais cela changera, si si réfléchissez). AUBRAC charmant village que nous n’avons pas pu visiter (nous avons pris du retard) et là, enfin pour certains, découverte d’une maxime qui laisse réfléchir : Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel

 

Après Aubrac, superbe descente caillouteuse dans un petit chemin avec des vaches la cloche autour du cou qui carillonne à tout va. Paysages magnifiques, descente somptueuse, cela roule bien, il faut faire attention aux disques, aux jantes et surtout à ne pas prendre la gamelle du siècle. Ca tire dans les bras, dans les épaules enfin partout mais que du bonheur. Nous sommes en Aubrac et nous passons en Aveyron !

 

 

 

 

Mardredi 4ème jour

 

Cours de mécanique organisé sur le parking du gite de Saint André (anciens parisiens recyclés en Aveyron). Superbe cours de Rogé, technicien de son état et surtout champion du monde de mécanique !

La veille nous sommes arrivés par petits bouts dans un chemin aux pentes vertigineuses et le tout en finition tardive. Et oui 20H30 il fait noir partout et l’on ne voit plus beaucoup où il fau mettre les roues.

Je ne parlerai pas des tiroirs mais je pense que je vais investir très prochainement dans une superbe commode en chêne pleine de tiroirs pour en offrir à droite et à gauche ;o)

Repas pris en compagnie d’un groupe de pèlerines qui nous attendaient de pieds fermes mais uniquement pour prendre le repas et heureusement……

 

Le ciel est avec nous, bleu, bleu et bleu !

 

A noter un spectacle superbe, un Balou fringuant, le seul qui a des gants de travail mais qui ne mécanique pas et en fin de compte il nous POUET, POUET tous !!!!

 

Départ, visite obligatoire d’une petite église avec de très jolis vitraux, statue de St Jacques et juste derrière une belle grimpette, suivie de 2 coups de la trompette de la mort, pas les champignons mais vous savez de quoi je parle.  Belle mise en bouche sympathique.

 Le tout sur le macadam (et oui) avec petit plateau à l’avant et grand pignon à l’arrière, ça grimpe.

 

Halte dans un petit endroit très sympa, chez Catherine et Lionel qui nous offrent le café, les fruits, les noisettes. 2 aveyronnais de 70, 75 ans qui ont mis à la disposition des pèlerins un petit appentis pour se restaurer et se reposer. Une caissette à 1 euro pour ceux qui se servent permettra d’offrir des cadeaux aux petits enfants. Balou investira une fortune en achetant LA coquille St Jacques sonnante et trébuchante (c’est bien vrai qu’elle a trébuché plus d’une fois voire se détacher et bourler du vélocipède).

 

Arrivée à St Côme sur Olt ?, déjeuner sur le Lot, au bord du Lot les pieds dans l’eau. Chacun s’occupe de soi, s’éparpille, à califourchon sur un arbre tombé, à table, sur 1 fauteuil dans le Lot. Il fait beau, soleil magnifique et nous profitons tous de ce moment de détente.

Baignade pour certains, rigolade pour tous, l’eau est excellente et détend les muscles tiraillés.

Tito inaugure la piscine locale, suivi de près par Hervé et Greg (2 beaux spécimens en moule bite des années 30, si si regardez la photo) et Balou et Yvon.

 

Espalion et son magnifique pont ancien, ville locale où nous trouvons pour le bonheur de Greg, la bonne Samaritaine ou presque, magasin tenu par 1 gars avec plein d’humour et qui met à la disposition de ses clients, des tondeuses et motoculteurs, des motobylettes, des sortes de quad qui ressemblent plus à des mini buggy (pas mal d’ailleurs dans leur robe KTM) et un stock de vélos et de motos qui a rappelé des souvenirs à not’ bon Rogé. Dommage quand même de procéder à la destruction de magnifiques bécanes !!!

Greg investit à son tour dans de magnifiques pédales qui ne s’avèrent pas être des pédales ouah ouah !

Nous longeons le Lot qui passe en plein centre d’Espalion pour sortir de cette bourgade. Après quelques kms voire un peu plus,  visite d’une petite église et oui qui a la particularité d’avoir une chapelle suspendue ? Nous n’avions jamais vu ce type de construction, très impressionnant je vous l’assure. Certains en tête ne la verront pas bien entendu !

Nous aurions dû faire une prière enfin pour ceusse qui y croient car le sol était loin d’être plat.

S’ensuit une grimpette (et oui encore une, cela ne s’arrête jamais dans ces contrées) mais celle-là, je vous assure qu’elle grimpait et qu’elle grimpe encore. A pied, le vélo sur le dos, tout a été parié, 3 pipes, 1 lèche fion et tout et tout (je m’arrêterai là pour les croyants).

 

Nous arrivons au sommet, très fatigués.

 

Arrivée ensuite à Estaing où nous n’avons pas croisé ni Valéry ni Anémone. Par contre nous avons pris un pot en terrasse à leur santé sur le bord du Lot. Nous investissons notre hôtel qui s’avère être en fait une ancienne église. Et là surprise au premier étage on se serait cru dans un ancien internat avec les lits cachés par des tentures de chaque côté et la salle du maître surveillant légèrement surélevée. Balou, Jérôme et moi-même investissons le point surélevé afin de pouvoir surveiller tout ce joli monde.

Nous dînons au restaurant Le Fleuret, très joli maison ancienne où nous avons goûté au farçou (haut de la blette retravaillé en galette) et un peu d’aligot qui demande une longue préparation de la part du cuistot. A la fin du repas, Franck souhaitait vraiment faire honneur aux spécialités locales, donc nous avons opté pour les infusions du coin en commandant une verveine du Velay verte. De 2 verveines (Franck et moi) nous sommes passés à une commande de 6 verveines dont Tito (et oui !) et surtout très étrange de la part de Rogé et de Damien. Ils s’apercevront par la suite que nous ne parlons pas le même langage en terme d’herbes !!!! mais je précise qu’ils ne l’ont pas offerte aux connaisseurs qui les entouraient ? N’est-ce pas Rogé, ça pique !!!!! mais qu’est-ce que c’est bon !

Je ne vous narrerai point l’achat inconsidéré d’Hervé pour un « laïolle » made in China, je lui laisse la primeur avec les accents et les mimiques qui ont beaucoup plu à Totoff et aux autres. J’en pisse encore à m’maronne !

 

Mercredi 5ème jour

 

Il est 11H, nous ne sommes toujours pas partis parce que Loulou et Totoff sont partis chercher les bagnoles au Sauvage. Les délais ici se calculent en temps et non pas en kilomètres. Donc environ 4h aller/retour ce qui les a fait lever très tôt sans déjeuner.

A leur retour réparation de la remorque qui berloque un peu puis nous partons en reprenant le pont superbe d’Estaing mais dans l’autre sens que la veille.

Le départ un peu tardif promet une étape assez chaude et tardive. La brume du matin s’est estompée et le soleil nous apparaît dans des plus beaux apparats.

 

Roulade et déjeuner avec Disco Dance Xtrail sponsorisée par Nissan.

Cours de mécanique magistral de Rogé qui nous fait la totale et en plus même pas sur un Lapierre. Là chapeau bas Rogé, tu nous as bluffés. Changement de dérailleur avant, de dérailleur arrière, de câble et de leur gaine, le tout en un temps record et surtout sur mon vélo. En effet la puissance de mes jambes et de ma masse musculaire ont faussé l’ensemble, ce qui a provoqué un échange par du matériel de meilleur composition ! Merci Rogé, tu as fait ensuite le plus heureux des hommes.

 

Arrivée sur Conques. Arrivée en fin de compte de bonne heure. Malheureusement Anne qui nous a rejoints depuis peu et Béa et Daniel sont un peu en retard. Ils ont manqué le début du repas au sein de la maison de l’abbatiale (les horaires sont ponctualisés par les cloches de l’abbatiale et personne n’y déroge – l’heure c’est l’heure). Repas parmi une centaine de pèlerins, accueil des Frères et des volontaires qui les assistent.

Pour ceux qui le souhaitent participation à la messe du soir suivie d’une explication par un des Frères du tympan phénoménal de la porte de l’abbatiale. Je vous assure Conques est à découvrir, c’est surprenant et cela confirme mon impression de 1996. C’est à vivre !

 

Nous prenons un pot au bistrot, le seul ouvert en soirée malheureusement pas tous ensemble, certains ont vécu leur vie en se promenant dans les ruelles de la ville. Tito qui y a pris goût replonge dans la verveine du Velay, malheureusement cela a réveillé un peu plus tard une ronflerie qui a fait tremblé les vieux murs centenaires. 

Ste Verveine du Velay priez pour lui !

 

Réveil 6h45, petit déjeuner à 7H00 suivi pour ceux qui le souhaitent une bénédiction dans l’abbatiale à 7H30. Je suis athée mais je peux vous dire que c’est quelque chose, surprenant.

 

Un regret : celui de n’avoir pu faire occuper les 11 sarcophages de granit par les 11 individus que nous étions, le poster aurait été Superbe !

 

 

Yvon
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