Epreuve 6/8 : Thiberville Fontaine La Louvet
Thiberville 25 Juillet 2010
Epreuve 6/8
En cette période estivale, c’est vrai que le sixième enduro de la saison sent bon les vacances. Les visages sont reposés et dans l’ensemble, tout le monde est cool… Pourtant, au contrôle administratif, on évoque avec un sourire moqueur un certain pilote (non Azimutien, je vous rassure !) qui est capable de râler alors qu’il a "oublié" son permis de conduire… et qu’il a été exclu de l’enduro précédent (Brionne) pour non respect d’un Stop ! Nous, ça va !
Je suis parti de Valenciennes vers 12h30, ai rejoint Thomas à Nesle pour y déjeuner. Nous rejoignons Olivier et Jean-François juste après les contrôles, qui se déroulent sans aucun problème. Quatre pilotes Azimut, les troupes commencent à être décimées ! Vivement le retour des blessés...
Le commissaire, un peu tatillon, me fait remarquer ma plaque d’immatriculation homologuée mais qui dépasse et les marques de peinture non effacées sur les jantes.
Jeff et Olivier sont venus avec leurs familles qui
profitent de l’hôtel et de la terrasse de quelques bistrots trouvés en chemin. Seule l’explosion inattendue (comment en serait-il autrement ?) d’une vitre de 205 vient troubler la tranquillité du
moment…
Très vite nous arrivons à la spéciale 1 tracée dans un champ de blé moissonné. Ca tourne à plat dans tous les sens : une
vraie banderolée. Il nous semble inopportun de la parcourir, d’autant qu’une spéciale en ligne très rapide nous attend.
Nous plaçons le Scénic à l’arrivée de la ligne et gagnons le départ. La première partie est hyper rapide dans des chemins larges. Nous empruntons même une portion en goudron. Une descente plus étroite suivie d’une grimpette précède une traversée de bois "autoroutière".
La sixième sera utilisée, c’est sûr ! La proximité des arbres de part et d’autre n’est pas là pour nous rassurer. Erreur
interdite !
Après un gros freinage, nous entrons dans un champ avec quelques belles descentes dans lesquelles des marches vont un peu casser la vitesse.
Cette partie est très belle, alternant champ et bois ; à proximité de l’arrivée, trois passages artificiels de troncs vont
amener un peu de public…
A la fin de la spéciale, chacun y va de son pronostic sur sa durée. Olivier qui prédit
neuf minutes est le plus éloigné de la vérité.
Un bon pilote l’aura parcouru en moins de cinq.
Le repos mérité
Mon arrivée à l’Acropole Hôtel** (02 32 46 06 06) est remarquée. En voulant me garer, je glisse sur les gravillons et manque de peu le fourgon placé juste à côté. Isabelle et Valérie, en terrasse, sont mortes de rire !
Nous prenons nos chambres et profitons immédiatement de la piscine. Les enfants nagent et jouent.
D’ailleurs, Thomas en profite pour couler tout le monde tandis que nous arrosons copieusement les filles… qui confisquent nos peignoirs.
De grands enfants,je vous dis...
Le repas au restaurant grill "La Fontaine" (02 32 45 18 18), attenant à l'hôtel, est arrosé au Sancerre ou à la bière, c’est selon.
La nuit est calme, même si la piscine alimente l’imagination de certain.
Après avoir déposé les bidons au CH1, nous regagnons le départ et commençons les préparatifs. J'apprends la mauvaise blessure (fracture tibia-péroné-cheville) de Jean MICHEM, contractée à l'entraînement. En roulant, nous avons toujours une petite alarme qui nous rappelle que notre sport n'est pas sans risques. La preuve !
Courage Jean !
9h50, le départ. Jeff part sur un rythme endiablé. Comme Olivier est une minute devant nous, peut-être, veut-il le rattraper ? Avec Thomas, nous suivons à distance. Les chemins s’enchaînent, assez roulants dans l’ensemble.
Pour la première fois, je roule avec une protection cervicale et ça ne me pose pas de problème particulier de confort. J’essaie de tourner la tête dans tous les sens, c’est OK ! Puis un petit bruit et un tremblement dans la pédale de frein m’alertent. Je m’arrête et comprends vite ma douleur. Une plaquette est coupée en deux, l’axe de maintien est cisaillé ; fin ! Je remonte doucement vers le parc fermé et regagne le Scénic avec lequel je vais rouler, rouler pour rejoindre les azimutiens aux points de passage…
La course semble roulante et les CH sont vraiment larges. Sur les six heures de moto prévues, seules quatre sont effectivement courues.
50’ d’attente au CH1, 40’ au CH2 (au départ) puis 5’ au CH3 et 25’ à l’arrivée…
Jean-François peut même se permettre de griller une cigarette.
Aucun problème n’est à déplorer en liaison. Mes potes azimutiens sont satisfaits malgré la poussière.
Les femmes ont confondu 1 et 2 (ou gauche et droite, je ne sais plus !) et je me retrouve seul à encourager Thomas puis Jeff et Olivier. Ca attaque méchant et de grandes gerbes de sable giclent des roues arrières.
Thomas se vautre trois fois et termine la spéciale avec la plaque-phare dans les mains.
Une belle spéciale très rapide où nos azimutiens s’illustrent différemment. Thomas est impressionnant dans le passage des troncs où diverses techniques sont visibles : tout assis, tout debout, assis puis debout, à fond, au ralenti…
Les résultats de l'enduro montrent les progrès qu'il reste à accomplir aux pilotes azimutiens puisque seul Thomas rentre dans les points.
Au championnat des Flandres scratch, je suis encore devant Thomas mais vraiment de peu... Un point nous sépare. Seul Olivier n'a pas encore marqué ! Faut-il envisager un pasage au 2 temps ?
En E1, Olivier est 6ème sur 8 classés. Oui, je sais vous savez lire !
En E2, Christophe recule et voit le podium rendu maintenant quasi inaccessible...n
E3
En E3, je ne vois plus maintenant comment les trois premières places échapperaient au dynamique RTT...
La prochaine course verra probablement le retour de Christophe et pourquoi pas celui de Jean-Christophe. Comme ce sera une endurance, il va y avoir du baston dans l'air...
Vincent